Révélations

Saphyr, encore toute chavirée par l'apparition du Glabrezu, ne savait guère si elle devait se mettre à pleurer ou éclater de rire. Elle frissonna, toute détrempée par sa chute dans le lac.

- Je... Comment... Ah et puis... Laisse tomber !!!, finit-elle par dire, un sourire au lèvres. Tu sais... Je m'excuserais bien du carctère que je t'ai témoigné, mais tu n'as pas été bien mieux que moi, en faisant apparaître cette 'chose', chéri...

Elle l'embrassa tendrement, puis ajouta, avec un sourire narquois :

- Considèere çca comme les seules excuses que tu auras de ma part !!

Le drow sourit et l'embrassa a son tour.

- Eh bien je pense que je m'en contenterais... Pour le moment

Le mage se raidit soudain et ajouta d'un air tendu:

- Saphyr... Voudrais tu reprendre des maintenant...? Ce n'est pas extrèmement urgent mais j'ai quelque...soucis et on dirait qu'il me ratrape asser vite... Je te raconterais bien sa mais je ne suis pas sur que cela t'intéresse de toute façon...

Il avait ressortit sa boule bleu et semlait inquiet, son front se plissant.

- Alors qu'en dit tu? Je promet de ne plus faire apparaitre les habitants des abysse...

Sa voix avait un air presque suppliant...

Saphyr accepta à contrecoeur :

- Bon, d'accord.. Je veux bien... Mais j'aimerais bien qu'un jour tu m'expliques à quoi ça rime, toute cette histoire...!

La jeune sorcière se releva, encore toute trempée.

- Allez... Retournons-y !!, dit-elle en souriant.

Pharaun pris une grande inspiration, on eut dit que s'était sa première bouffée d'oxygène, comme s'il se preparais a faire quelques actes d'un terrible effort. Il pris Saphyr par la main et s'assit avec elle sur la rive du petit étang. Ils taient exposé au plein soleil, chose que le drow n'appreciait guere, mais il savais que l'humaine appreciait la chaleur sur son corp mouiller.

Finalement il la regarda dans les yeux et lui dit d'un air tendu:

- Je suppose que je n'ai plus le choix, il serais égoïste et dangereux pour toi a présent de ne pas savoir se qu'il se passe exactement. Si apres se que je te dirais tu décide de partir je comprendrais aisément... Je te prie juste de me laisser finir et de ne pas m'interrompre...

Se tenant bien droit, il commença sonr ecit douloureusement:

- Comme je te l'ai déja dit, je viens de la cité des Araignée. Notre peuple est gouverner par nos femelles, elles possédent tout les pouvoirs y compris seluide vie et de mort sur les autre individu. La seule façon pour un male de s'en sortir est Melee Maghtere l'Académie militaire ou alors Sorcere l'académie magique. J'ai aquis douloureusement un certain statue dans la citée, ceux n'ayant pas eu cette chance son rester des esclaves...

Son visage pris un air triste et grave peu coutumier aux traits de seux de sa race.

- Notre vie... Est remplis d'intrigue, de machination de toute sorte visant a s'élever dans la hiérarchie! Notre cité tout comme notre déesse est plongé dans le chaos, et chose incroyable, celle ci prospere! Nous smme la race la plus dangereuse de tout Ombre Terre! Quoi de plus normale? Nos vie sont incroyablement longue nous pouvvons donc aquerir un degrer d'experience dont nul ne peu sa targuer a la surface! .. mais laisson le coter militaire, regarde l'eau du lac, je vais te montrer la cité en détail...

Il plongea sa main dans l'eau et la tourna en de complexes mouvements. L'eau se mit a écumer et peu a peu, sa surface miroitante montrait la ville aussi clairement que si ils était en surplomb de celle ci. Pharaun lui montra tout dabord un escalve gobelin que l'on avait attacher a un rocher alors qu'un drow lui avait ouvert le ventre afin que son lézard puisse se repaitre de ses entraille; il lui montra aussi la tyrannie des femmelles, leur arrogance supreme envers les males et les esclave, il lui montra les sombres machination des siens, les coups de poignard entre "ami", l'absence total d'amitier ou d'affection. Soudain, dans une brume opaque, l'eau retrouva son aspect initial.

- Tu remarqueras que la cité est grandiose, tu ne trouveras pas plus parfait du point de vue de l'ordre... Mais je mégare tout ceci n'était que le début de l'histoire. Voix tu je viens de te montrer quelque suvenir que j'ai garder de cette citée. A présent les chose son un peu diferente. J'ai assassiné une femelle puissante, non pour prendre le pouvoir, mais simplement pour aretter ses plan diaboliques. Les elfes noires veulent envahirs la surface. Notre armée forte de ses prétresse et de se sguerrier serais bien capable d'y arriver de surcrois!

Il marqua une pause et repris son souffle.

- La femelle tuer se nommais Quenthel, c'était la chef du plus grand bataillon de la cité. Sa mort n'est hélas pas passer inaperçu et j'ai du fuir Menzoberranzan poursuivis par les miens... et a présent, ils on retrouver ma trace et me traque... Et je ne suis pas sur de pouvoir en venir a bout...Pas seul en tout cas...

Il se leva brusquement et lui tourna le dos. Il se sentais coupable de lui avoir cacher sa pendant si longtemps, elle penserais certainement qu'il comptais l'utiliser, alors qu'il voulait simplement qu'elle ais asser de pouvoir si il était attaquer pour se défendre et pouvoir fuir. Sa voix se brisa et il ajouta:

- Je ferais mieu de partir, ils ne sont plus qu'a quelque jour de nous et je ne veux pas que le cranage touche d'autre personne que moi...

Saphyr avait écouté Pharaun lui raconter son histoire sans l'interrompre, malgré les frissons d'horreur qui la parcouraient. Elle fut choquée par les scènes qu'il lui montra dans l'eau du lac enchanté.

Lorsqu'il eut terminé, elle s'approcha de lui et dit :

- Écoute... Je ne t'abandonnerai pas, d'accord? Si on se séparait, nous aurions bien plus de chances d'êtres retrouvés, puis... tués., termina-t-elle en réprimant un nouveau frisson à l'évocation d'une telle possibilité. De plus, je ne connais absolument rien de cet endroit... Je me perdrais sûrement en moins de deux! Je t'aiderai à les combattre et les repousser dans Ombre Terre...

Puis, elle l'embrassa sur la joue et murmura avec un sourire :

- Et au cas où tu te le demanderais... Je ne suis pas fâchée que tu me l'aie caché... On a tous notre jardin secret...

Elle enchaîna rapidement en plaisantant :

- Bon...! Alors... Quelle sera la prochaine invocation que vous me ferez apprendre, Maître?

Il la regarda avec insistance quelque seconde.

" Je me demande bien quel peu être le tient de jardin secret... j'espere qu'il est bien moin sombre que le mien..."

Il lui sourit:

- Je suis vraiment heureux que tu accepte de faire sa pour moi mais tu sais les drow ne te conaise pas, si tu avait choisit de me laisser tu n'aurais pas eu de problème...

Réfléchissant a toute vitesse, il lança a la cantonade:

- Je sais! Je vais t'enseigner un sort de mon cru! Cela devrais génée les prétresse ainsi que les soldat! Il s'agit d'un bouclier physique de lumière. Cela te protège des coup normaux ainsi que des sprt mineur en émettant une lumière gal a celle du soleil. Ceux de ma race ne le suporte pas et en sernt désorienter quelque instant, jusqua se qu'une prétresse ai liderde lancer une boule d'ombre...

Il fouilla sa cape magique et en sortit un petit talisman de cristal en forme de phénix, le symbole d'un ancien dieu dont même l'histoire a oublier le nom. Il s'approcha d'elle et lui passa autour du coup.

- En plus d'etre admirable, se bijoux confère une imunité aux poisons, au somnifère et te permetra d'invoquer la lumière si tu le dirige ver un rayn de soleil, aussi léger soit il, en prononçant la formule...

Il sourit en voyant Saphyr sétonner de la pureter du talisman. Il la serra contre lui et dit en riant:

- Oui en effet il est sublime... On peu dire queje te gate...

La jeune sorcière sentit son coeur battre à tout rompre lorsque Pharaun lui passa le pendentif autour du cou. Le métal froid la fit sursauter au contact de sa peau.

* Magnifique... Absolument magnifique... *, se dit-elle en le tournant et retournant entre ses doigts.

Le phénix miroitait de mille feux au bout de sa chaîne d'argent, brillant dans toute sa splendeur. Malgré l'histoire sanglante qu'elle venait d'entendre, Saphyr ne put s'empêcher de sourire. Ironie du sort, le phénix était le symbole par excellence de l'immortalité, car il renaissait toujours de ses cendres. Elle se rapprocha de Pharaun puis l'embrassa.

- Ah çà oui! Il est tout simplement... sublime. Je... Je ne sais que dire pour te remercier..., murmura-t-elle, comme envoûtée par la beauté de l'objet.

La jeune femme se retourna brusquement puis plongea la main dans son sac de cuir. Elle en ressortit, avec une expression plutôt triste qui lui était peu commune, une chaîne d'argent. Plutôt large et épaisse, elle était du type de celles que portent habituellement les hommes, assez sobre et discrète.

Saphyr la tendit à Pharaun en disant, d'un air nostalgique :

- Peut-être que celle-ci n'a pas de pouvoirs magiques comme la tienne, mais elle compte beaucoup pour moi... Peut-être un jour te raconterai-je la façon dont je me la suis procurée... Mais en attendant, j'aimerais bien que tu l'acceptes...

Sans attendre, elle la lui passa autour du cou, puis se sépara. Saphyr leva les yeux vers le firmament. La nuit allait bientôt tomber; le ciel du royaume des Nymphes virait à présent dans les tons d'orange et d'écarlate : on aurait dit qu'un massacre sanginolent venait de s'y produire...

* En espérant qu'il n'en sera pas de même si l'on rencontre les prêtresses d'Ombre-Terre... *, ne put-elle s'empêcher de penser malgré elle.

Le mage accepta la chaine et remercia chaleureusement Saphyr. Il se demandais toutefois a qui elle avais pu appartenir cette chaine qui de toute evidence semblait faite pour un homme.

Ses yeux se posère sur le coucher de soleil qui nimbais le ciel d'une lueur rougeatre presque identique au yeux du drow. Il murmura:

- C'est vraiment magifique n'est ce pas? Nous n'avons pas cela en Ombre Terre. Certe notre ville est magnifique, mais c'est une beauter froide et cruelle; alors qu'ici, les chose sont plus chaleureuse... Ombre Terre inspire la peur de l'ame et le froid du corps alors que la surface nous rechauffe et apaise l'âme...

Pharaun ressera instinctivement les doigt autours de la chaine. Il l'aimais déja. Tout d'abord car c'était un cadeau de la magicienne, mais également pour sa simplicité.

" Peu être pourais-je enchanter cette chaine si je dispose de quelque instant..."

Il soupira et pris la main de l'humaine dans la sienne.

- Nous devrions trouver un endroit pour la nuit... D'apres se que je sais, nos poursuivant sont passer par le sud, ils vont ariver tout comme nous des montagne. Cela leur sera assurément éprouvant puiqu'il ne neige pas sous terre... D'ailleur, ou que nous dormions, je devrais a présent monter la garde, car ils nous attaquerons la nuit, sous couvert des ombres et non en plein soleil...

Il serra Saphyr contre lui et lui dit d'un ton amère:

- Je te promet qu'il ne t'arriveras rien, je ne les laisserais pas te faire du mal...

Saphyr sourit, puis suggéra, après réflexion :

- Peut-être pourrais-tu faire apparaître un bouclier de protection, ou quelque truc du genre...? J'aimerais bien que tu puisses dormir un peu, surtout après une telle journée... , soupira-t-elle.

En prononçant ces mots, elle leva les mains pour faire matérialiser la tente, mais se ravisa. La nuit était belle et chaude. Le firmament était éclatant d'étoiles, toutes plus brillantes les unes que les autres.

- Finalement... Je préfèrerais dormir à la belle étoile, pas toi ?

Le ciel étoilé était si attirant que le mage ne put qu'opiner de la tête. Il matérrialisa deux sac de couchage aussi doux que le soie et en donna un a Saphyr.

Il installa le sien pres du lac et apès avoir souhaiter bonne nuit a l'humaine, il tomba dans un lourd sommeil...

Saphyr se glissa dans son sac de couchage. Elle se tourna et retourna, tentant de trouver le sommeil, mais sans succès. Elle ne se sentait même pas somnolente...

Découragée, la sorcière se leva, puis jeta un coup d'oeil quelque peu attendri vers Pharaun, qui semblait dormir à poings fermés. Elle s'éloigna un peu plus loin sur la berge du lac, puis alla s'asseoir au bord de l'eau, les vagues venant caresser ses jambes. La lune surplombait le lac magique, faisant scintiller les vagues telles des milliers de diamants éclatants. La forêt les entourait, noire et dense, semblant presque menaçante, tant elle grouillait de bruits étranges et lointains. La jeune femme frissonna, puis se mit à chantonner doucement, d'une voix douce, une berceuse que sa grand-mère avait l'habitude de lui chanter dans son enfance.

Perdue dans ses pensées, elle sursauta lorsqu'elle entendit une branche craquer dans le sous-bois, tout près d'elle. Instinctivement, elle porta la main à sa dague, dissimulée sous sa robe. Tentant de dissimuler sa crainte, elle lança, d'une voix mal assurée :

- Qui... Qui est là?

Le bruit avais réveiller le mage qui vint se poster près de Saphyr. Il lui murmura d'une voix douce:

- J'espère que tu n'as pas penser a quelque chose de trop affreux... Ce lac magique a la capacité de nous montrer se que l'on a en mémoire dans un aspect semi-consistant. Si l'on pense trop fort a quelque chose, on la vera apparaitre pendant quelques instants. Etant semi consistante, l'apparition n'est pas vraiment dangereuse sauf si tu a révé de mon démon abyssal...

Il soupira et pris sa main dans la sienne.

- Je suis curieux de savoir a quoi tu pense ma chère, je dois t'avouer que tes motivation et tes penser sont toujours secretes pour moi...

" Se qui ne fais que renforcer l'aura mystérieuse que j'aime tant et qui se dégage de ton être ma très cher Saphyr"

Pharaun sourit. Finalement, il avait garder un coter drow en lui, se gout inconsidéré des éginme et des intrigues; et en se moment, rien ne l'intriguait plus que la délicieuse humaine a ses coters. Il regarda attentiveemnt les fourrés, attendant de savoir se que cachait la mémoire de la sorcière...

Saphyr sentit les larmes lui embrouiller brusquement la vue et se détourna. Le lac reflétait donc ses souvenirs... Elle n'avait pas besoin de revivre tout ça... Toute cette histoire était à présent derrière elle, c'était du passé!

- Je... Je croyais en avoir fini avec tout ça!!! Je ne pensais plus jamais être obligée d'y repenser un jour... NON!, articula-elle en se mordant la lèvre, voulant s'empêcher d'éclater en sanglots.

La jeune femme prit de grandes respirations, tentant de se calmer, et de faire le vide. C'était terminé, tout ça. Plus jamais elle ne le reverrait, ni 'lui', ni 'l'autre'. Cela s'était passé il y a déjà plusieurs années, c'était derrière elle... Mais au fin fond d'elle-même, elle savait qu'elle n'avait pas complètement tout oublié.

La jeune sorcière se leva, puis sortit sa dague en se dirigeant vers les bois. Elle écarta brusquement quelques branchages, vérifiant la présence de quelque éventuel intrus. Elle devait être sûre qu'elle n'avait pas rêvé, qu'il y avait bel et bien quelqu'un dans ce sous-bois, malgré l'heure tardive. Cependant, elle n'aperçut point d'âme qui vive.

À bout de nerfs, elle se laissa tomber à genoux au sol, puis éclata en sanglots. Non pas de peur, mais plutôt de tristesse, et à la fois, de soulagement.

Le mage s'agenouille a coter de Saphyr et la pris dans se bras. Il ne souhaitais pas lui demander se qu'elle avait vu, il avait lui même revécu de pénible souvenir quelque instant plus tôt. Prenant la jeune femme par les bras, il l'enlaça et lui dit d'une voix douce:

- Quoi que tu es vu se soir, sache que souvenir douloureux reste a jamais en nous, on ne se défait pas du passé... Nos souvenir sont des choses merveilleuse, et l'on ne doit pas oublié ceux qui nous sont cher ni même la façon dont il nous ont quitter, cela est trop hypocrite, et il n'aimerais pas que leur existence parmis nous soit oblitéré par une seule expérience triste...

Il marqua une pause. Pharaun se doutait que la magicienne avait du revoir une personne morte, après tout, il avait lui même revu certain de ces amis lors de leur agonie aux mains des prétresse. Il se redressa et remit Saphyr debout tant bien que mal.

- N'oublie pas ceux qui nous on quitter Saphyr! Honnore leur mémoire en pensant a eux, continue ta vie en ayant toujours en tête le souvenir de ceux qui te l'on éclairer, ne pleure pas sur leur sort, car ou que tu te trouve, il y a toujours une partie d'eux qui veille sur toi, ne le ressent tu pas? Cette impression d'être observer parfois...

Le mage se leva et s'éloigna doucement d'elle, il marcha en direction du lac et s'allongea la ou il avait laisser son sac de couchage.

La jeune sorcière fut quelque peu calmée par les paroles du Drow. Lorsqu'il s'éloigna vers son sac de couchage, elle fit de même.

* Il n'a même pas insisté pour que je lui dise ce que j'avais vu... *

Saphyr s'allongea aux côtés de Pharaun. Elle le regarda de son regard perçant, puis estima qu'il méritait de savoir. Après tout, il lui avait presque tout dit de sa vie d'Ombre-Terre... Mais que connaissait-il de la sienne, à New-York? Absolument rien.

Elle inspira profondément puis se lança.

- Lorsque je vivais à New-York... Mes parents tenaient à ce que je sois leur 'petite fille modèle'... Donc, je fréquentais la meilleure école privée de la région, suivais des cours de danse sociale, diction, et tout le tralala... Elle roula les yeux, puis continua. Ma mère insistait pour que je fasse tout à SA manière. Elle choisissait mes vêtements, et même mes amis! Tu comprendras donc que j'en avais marre, surtout que mon grand frère, Michael, pouvait faire ce qu'il voulait!

Un jour, lorsque j'avais 16 ans, Michael ramena un ami à lui à la maison. Kevin, qu'il s'appelait. C'était le chef d'un gang du coin... vraiment beau, le genre de bad boy dont toutes les filles rêvent, enfin, tu vois le genre... Finalement, après quelques mois, on a commencé à se fréquenter. Tout allait bien, jusqu'à ce que... Elle baissa les yeux. ...Que je tombe enceinte de lui. Lorsqu'il l'a su, il m'a plaquée, et m'a interdit de le revoir; il ne voulait pas de cette responsabilité-là.

Enfin, lorsque Michael l'a su, il est allé flanquer une raclée à Kevin, mais ça a mal tourné... Très mal, en fait. Kevin avait son couteau, et a poignardé mon frère dans la poitrine. Avant de mourir, Michael m'a laissé sa chaîne, à laquelle il tenait énormément... Celle que tu portes en ce moment. Finalement, avant d'abandonner mon frère, qui se mourait dans mes bras, il m'a frappée dans le ventre, et j'ai perdu le bébé... Je crois que c'est mieux ainsi, mais bon... soupira-t-elle, Michael aurait dû vivre.

Pharaun se senti soudain accablé par le chagrin que cachais l'humaine. Il toucha fébrilement la chaine autour de son cou.

" Quelle valeur inestimable elle possède! Ma chaine a moi est certe utile, mais je n'ai pas le moindre sentiment pour elle... Je ne peu accepter un tel cadeau de sa part... "

Il regarda la magicienne et avec un sourir triste, il enleva le collier d'argent et lui remit dans sa main. Il referma la sienne par dessu et lui dit d'une voix douce empreinte de tristesse:

- Ma chère... je ne peux pas accepter ce présent, il est beaucoup trop chère a ton coeur t'en séparé n'est pas une bonne chose...

Lentement, les larmes au yeux il se détourna et parlais d'une voix brisée:

- Le jour ou j'aurais quelque chose de même valeur a toffrir, je l'accepterais peu être si toute fois tu décide encore de me l'offrir..

Camouflant un sanglot,en grognement rauque, le mage se torturais l'esprit:

" Devrai-je lui dire....? oui apres tout elle a le droit de savoir, et de décider..."

Il la regarda d'un air las et lui dit d'un ton posé :

- Je suis sincèrement désolé pour l'enfant, mais mieux valais qu'il ne voit pas le jour, il aurait trop souffert... ne me reproche pas mes parole, tu sais que j'ai raison... cependant pour ton frere, il existe un moyen de le ramener a la vie... J'en ai le pouvoir...

Sortant peu à peu des vapeurs de la nostalgie, Saphyr s'étonna de tout ce qu'elle venait d'avouer, ce qui lui pesait sur l'âme depuis des mois déjà... Ce que même certaines de ses meilleures amies ne savaient pas toutes.

La jeune femme crut que son coeur allait s'arrêter lorsque Pharaun éluda mystérieusement qu'il pourrait y avoir un espoir qu'elle revoit Michael un jour.

* Le revoir... oui! Mais... à quel prix? *, songea-t-elle, se souvenant des fameuses incantations dont il était capable. * Je ne veux pas qu'il se fasse du mal... se dit-elle, J'ai déjà perdu Michael ; il ne manquerait plus que lui...*

- Comment...? Je... Je pourrais le revoir? ...De quelle façon?, ajouta-t-elle prudemment.

Pharaun la regarda et son attitude affichais clairement son désarois. Il toisa quelque instant la jeune femme comme pour juger se qu'il pourrais lui révélé. Il passa sa paume sur son visage d'un air las et ajouta avec tendresse:

- Un simple sort nécromantique... Il suffit simplement que le nécromant dispose d'une partie du défunt, un bout d'ADN suffit, dans ton cas, tu peu donner une goutte de ton sang. Le mage noir doit ensuite prononcer les paroles idoine et se concentrer sur l'apparence du défunt. Pour cré son enveloppe charnel, il faut un sacrifice de sang... Un démon suffit en général. Ensuite on réunit l'ADN et la chaire et si tout se passe bien, le mort reprend vie et garde tout ses souvenir jusqu'a 24 heure avant sa mort...

Un étrange lueur dansa dans son regard et disparu aussi promptement qu'elle était venu. Il pris Saphyr par les épaule et lacha:

- Malheureusement, si le mage noire rate la symbiose du corp et d el'esprit, le mort se relève et devien une veritable machine a tuer. En Ombre Terre on appel ces créature Zin-Carla se qui signifie " La Mort-Ambulante"...

Accablé par la fatigue des dernières heures, Pharaun perdit l'équilibre et se racrocha de justesse a la robe de la sorcière. Il se releva péniblement et ajouta d'une voix douloureuse:

- Cependant, je connais un mage noir très puissant qui réussirait a coup sur le sortilège. Il est partit en expédition a la porte de marbre. Il s'apel Raistlin Majere. C'est un humain froid, dangereux, avec un ton aussi glacial que la banquise. Sa simple présence suffit a imposer le silence... Le mage me doit un service, je te recomande d'aller le voir des demain... Je ne veindrais pas avec toi, je dois me reposer mais je tatendrais ici chère Saphyr...

Il enlaça l'humaine puis l'embrassa. La serrant contre son coeur il dit:

- Ne laisse pas passer cette chance de revoir ton frère, ton coeur en serais grandement allégé et ton bonheur fais le mien...

Trébuchant jusqu'a sa couche, il s'y installa et s'endormi instantanémént...

Saphyr sentit son coeur s'emballer en sachant qu'il puisse y avoir une possibilité de ramener Michael à la vie. Cependant, son sourire s'évanouit aussi vite qu'il était venu lorsqu'elle entendit les conséquences possibles si le sort échouait. Elle se verrait obligée d'achever définitivement son propre frère, qui se serait transformé en une sordide créature, assoiffée de sang et ne cherchant qu'à tuer.

* Il serait plus difficile pour moi de le tuer de mes propres mains plutôt que de savoir que j'ai fait mon possible pour le garder en vie, même si ce fut en vain. Mais si Pharaun me promet que ce Raistlin parviendrait à coup sûr à réussir ce sort... *

Sentant un poids tomber de sur ses épaules, elle s'élança vers son sac de couchage afin de rassembler ses affaires, décidée à partir sur le moment. La jeune femme chantonnait, toute heureuse de ce qui l'attendait. Puis, elle s'arrêta brusquement, frappée d'une vague d'inquiétude.

* Et si... Et s'il revenait effectivement à la vie? Se plairait-il, ici? Je ne sais pas comment le renvoyer à New-York, s'il n'aime pas l'endroit... Pourrait-il se défendre, sans pouvoirs? Et si ce mage, ce Raistlin, ne réussissait pas son enchantement nécromantique? Que se passerait-il? *

Elle leva les yeux vers le jeune Drow, étendu à quelques pas d'elle.

* Et lui? S'il se faisait attaquer par ces maudites prêtresses d'Ombre-Terre dont il m'a parlé? ...Jamais je ne me le pardonnerais... De toute façon, il est si épuisé qu'il n'arriverait même pas à résister contre le moindre petit coup de vent! *

Au même moment, Saphyr distingua du coin de l'oeil une forme se mouvant dans le sous-bois.

Le mage se releva en marmonnat des imprécation dans sa langue natale et soupira d'un air las.

- J'en ai vraiment asser, ne me laissera t'on donc pas me reposer?....

Saphyr, en aperçevant la silhouette les cernant, porta aussitôt la main à sa dague, qui était soigneusement cachée sous sa robe dans son étui.

Sans mouvement brusque, elle se rapprocha de Pharaun, feignant l'embrasser sur la joue. Elle lui murmura calmement à l'oreille :

- Écoute. Reste là, et fais semblant de te rendormir. Fais-moi confiance, d'accord?

La jeune femme, étonnée elle-même du sang-froid qu'elle témoignait devant cette embuscade nocturne, se releva, la main toujours posée sur son arme. Elle se dirigea vers son lit, et s'y étendit.

Les minutes se succédèrent, et un silence assourdissant planait sur la clairière. Malgré tout, Saphyr s'interdit de faire le moindre petit mouvement, et tenta de percevoir tout bruit qui permettrait de situer son ou ses adversaires autour d'elle.

Au moment ou elle s'apprêtait à abandonner, croyant qu'elle n'avait aperçu qu'un animal sauvage errant dans les environs, Saphyr perçut clairement un craquement de branche morte à quelques pas derrière elle. La jeune femme n'attendit pas une seconde de plus, et bondit sur ses pieds en dégainant rapidement son poignard, évitant de justesse une flèche venue se planter à l'endroit ou elle était couchée quelques secondes plus tôt.

Saphyr avait devant elle, enveloppée dans sa longue cape de voile noir laissant à peine paraître des yeux d'un rouge étincelant et quelques mèches de cheveux blancs... l'une des prêtresses d'Ombre-Terre.

Tout en gardant les yeux sur son adversaire, la sorcière déclama à l'endroit du Drow toujours couché l'une des incantations qu'elle avait pratiquées plus tôt; soit celle du bouclier de protection.

Menaçante, elle regarda la prêtresse droit dans les yeux et murmura dans une colère froide :

- Si c'est lui que tu veux, alors... viens le chercher.