Découverte

Saphyr prit les vêtements que lui tendait Pharaun. Ils étaient faits de soie elfique, un tissu d'une douceur incomparable, qui devait être très rare et recherché pour sa qualité. Levant les yeux vers le mage, qui s'était retourné, elle hésita à enfiler les vêtements derrière lui.

* Dois-je vraiment lui faire confiance? *, se demanda-t-elle, pensant qu'il pourrait préparer quelque coup malicieux.

Puis, décidant de lui faire confiance après tout ce qu'il avait fait pour elle depuis la veille, la jeune sorcière se déshabilla et enfila la robe d'un bleu océanique absolument magnifique. Par contre, elle eut quelques difficultés à attacher les boutons du corset qui étaient situés dans le dos. Après quelques minutes de contorsions et vaines tentatives, elle abandonna :

- Dis... Tu pourrais m'aider?, demanda-t-elle en souriant d'un air gêné.

Le mage la regarda un cour instant, ne comprenant pas la demande de Saphyr, puis son visage se fendit d'un sourir en voyant les bouton a l arière du corset.

Il passa derière elle, lui maintenant délicatement le dos et les lui referma avec toute la douceur dont il était capable.

Réajustant sa cape et plissant ses yeux sous la lumière du soleil, il rabattit son capuchon sur son visage et dit d'une voix étrange:

- Alors très chère Saphyr, me diras tu enfin vers ou te dirige tu...?

Saphyr ne savait que répondre à la question que le sorcier venait de lui poser. Elle ne connaissait absolument rien de ce monde où elle était arrivée par hasard. Le dernier endroit familier dont elle se souvenait était les grandes rues commercialisées new-yorkaises, aussi vivantes de jour que de nuit. La jeune fille n'était même plus sûre si elle se trouvait dans la même époque que celle où elle avait vécu à ce moment.

En arrivant dans cet endroit, qui s'appelait supposément le Monde Magique, elle l'avait aussitôt détesté, et s'était promis de rentrer aux États-Unis le plus rapidement possible, peu importait le moyen. Cependant, depuis la veille, elle avait vécu plus de moments heureux qu'elle n'en avait eus de toute sa vie lorsqu'elle était chez ses parents. La jeune sorcière prit alors une décision, et regarda Pharaun droit dans les yeux, et lui répondit, sans hésiter :

- ...J'irai là où tu iras.

Pharaun ouvrit l'espace d'u instant de grand yeux en entendant les paroles de Saphyr. Il réfléchis intensément. Jusqu'a maintenant, sa seule source de réflexion avait porter sur les complot s'ourdissant dans sa cité natale. Enfin tout du moin jusqu'a sa première rencontre avec la magicienne.

Il la regarda intensément. Et si ensemble, il parvenait a sortir de se monde? Peu être que voyagé avec elle faciliterais les chose, peu etre même qu'avec le temps...

Secouant la tete, le mage se força a penser a autre chose. Il était né Elfe Noir. Il n y aurai rien d'autre entre lui et la jeune femme. Il s'étonna déja qu'elle lui fasse aparement pleinement confiance et ne se méfie pa de lui.

Il finit par s'assoir et lança d'une voix étrangler :

- Mieux vaut que tu ne me suive pas... Tu l'as peu être oublier mais je suis un drow,ma race est haïs, je serais un fardeau dans ton voyage, juste un ralentisseur et je ne crois pas que tu as besoin de sa n'est ce pas...?

Il se leva lentement et marcha en direction de la tente

Saphyr le suivit jusqu'à la tente, en protestant :

- Écoute, je me fiche que ta race soit haïe... Je sais très bien ce que c'est, que d'être détesté et méprisé..., ajouta-t-elle d'un air mélancolique.

La jeune fille le regarda dans les yeux, en quête de quelque indice pouvant lui indiquer s'il réagissait à ses paroles. Rien, absolument rien n'exprimait l'accord ou le désaccord dans son expression.

- ...Si je retourne là d'où je viens... Je vivrai probablement dans la rue..., parvint-elle à articuler. Je... J'ai fugué de chez moi, et je n'ai nulle part où aller. S'il te plaît... Laisse-moi t'accompagner dans ta mission, quête, ou peu importe ce que c'est..., l'implora-t-elle en affichant un air semblable à celui d'un enfant suppliant ses parents de lui acheter quelque jouet particulièrement dispendieux.

- De toute façon, ajouta-t-elle en baissant tristement les yeux, je ne sais même pas où je vais... Si tu m'abandonnes ici, je ne bougerai pas, attendant que l'on me trouve, peu importe qui me trouvera d'abord, que ce soit quelque bête sauvage ou être méchant et sadique.


Elle resta là, debout plantée, écoutant les battements de son coeur qui semblait être à la veille d'exploser tant elle était tendue. Les prochains mots que le sorcier prononçerait auraient un impact radical sur le genre de vie qu'elle mènerait.

Il baissa la tête et sembla réfléchir un long moment, puis se redressa vivement en souriant.

- Je ne comprend pas tout se que tu racontes sur ton monde, j'en saisis juste la tristesse dans laquelle tu as vécue et je ne puis accepter cela! Chère Saphyr , je sui a présent ton obligé, garde du corp et protecteur. Je t'aiderais dans tes entreprises, je n'ais moi meme nulle objectif ou quete autre que te proteger a présent...

Il s'inclina devant elle puis lui dit en souriant d'un air amuser:

- J'espere que cela te convient. Et si sa ne te gene pas, j'aimerais que tu me parle un peu de ton monde...

Sentant une vague profonde de soulagement l'envahir, le visage de la jeune fille s'illumina d'un grand sourire. Elle se jeta au cou du jeune homme, le remerciant avec effusion de bien vouloir la laisser le suivre.

Puis, le lâchant, elle lui répondit :

- Bien... Le monde de la grande cité de New-York est plutôt différent de celui des Drows, je crois. New-York est une ville qui ne dort jamais, elle grouille d'action 24 heures sur 24. C'est aussi l'une des plus puissantes dans le monde humain.

Je l'ai fuie car je n'en pouvais plus du genre de vie que j'y menais... Mes parents étaient si occupés par leurs carrières, que je ne les ai vus que quelques fois depuis mon enfance. Mon père était un homme d'affaires que tous redoutaient, par ses liens et contrats douteux. Ma mère, quant à elle, travaillait dans le domaine de la mode. Elle était dans tous les plus grands défilés, de Calvin Klein jusqu'à Chanel. Malgré tout... Je ne les ai jamais vraiment connus, et personne ne m'a jamais véritablement témoigné d'affection..., termina-t-elle, la voix serrée.

Voyant que Pharaun ne répondait pas, elle se dit amèrement:


* Et voilà... Il va croire que je suis complètement le genre de fille mélo-dramatique, la pauvre petite fille gâtée qui n'est jamais satisfaite de ce qu'elle a... Oh seigneur... *

Pharaun regarda la sorcière d'un air grave hocha la tête et déclara d'une voix rauque.

- Ma cité est un peu comme la tienne. C'est la plus puissante d'Ombre Terre, elle ne dort jamais, les complots et les intrigues régissent nos vies, et il ne se passe pas un jour sans que notre glorieuse déesse pousse l'une des notre au meurtre et a la trahison.

Il s'aretta quelque secondes et repris.

- Quand a ma famille eh bien ma soeur a été tué par sa jumelle qui voulai devenir première fille et grande prétresse de notre maison. Ma mère, Matrone Myzri, fesait preuve d'une cruauté sans égal et encourageait la lutte a mort pour le pouvoir des deux femelles. Je dut moi même tuer l'autre jumelle qui a essayer de m'évincer. Je n'ais pas connu mon père, il est mort poignarder peu après ma naissance mais de toute façon, les drows, ou du moin la grande majorité son incapable d'amour ou d'affection. Les mères sacrifies leur enfants a la déesse, on laisse mourir son prochain pour gagner une place dans la hiérarchie ou tout simplement par plaisir du sang, nos plus grand ennemie ne sont pas les créatures rôdant autour de nos murs, mais nos propres frères. Il n'est pas rare qu'une maison en écrase une autre et l'anéantisse totalement. Tout le monde est au courant, mais personne ne fait rien et tout le monde s'en rejouit secretement.

Il se tut et baissa la tête.

" Nous ne somme pas si different elle et moi..."

Saphyr resta abasourdie par les paroles de Pharaun. Peut-être la comprenait-il plus qu'elle ne le croyait... Elle s'avança vers lui, le vent caressant son visage et faisant virevolter ses longs cheveux, puis murmura d'une voix douce :

- Crois-tu vraiment qu'il y aurait une chance pour nous de vivre une meilleure vie, ici, loin de nos villes natales?

Il la regarda intensément et répondit sans la moindre hésitation.

- Je ne sais pas pour toi, mais moi ma cité ne me manque pas le moin du monde. Je vivrais certainement mieu dans se monde la qu'en Ombre Terre. Seulement... je ne veux pas repartir seul sur les chemin je prefere t'accompagner... si tu n'y vois pas d'inconvénient evidement... Je te suivrais même dans ton monde...

- Non... Je n'y retournerai sûrement jamais... Je crois que je serai sûrement plus heureuse ici! , répondit Saphyr, perdue dans ses pensées.

La jeune fille s'assit sur un tronc d'arbre déraciné, puis releva les yeux brusquement les yeux, brillants de larmes, vers Pharaun :

- Je... J'ai peur, Pharaun... J'ai peur de l'avenir...

(NDLR : Bon... Je sais que c'est plutôt dramatique lo0l, mais bon! )

Le mage Myzrim la regarda et gloussa.

- Peur de l'avenir? Et que crain tu?

Il riait de bon coeur et voulu serrer la sorciere contre lui mais se ravissa ne sachant pas comment elle le prendrait.

- Ne te soucis pas de l'avenir, vit plutot l'instant présent pleinement. Ne laisse pas ton esprit vagabonder vers des lendemains triste et désagréable Saphyr! Nous les drow qui vivons plusieur centaine d'années, nous voyons les chose par profit sur des siecles, se qui nous pousse a ne pa vivres les instant présent, alors que moi ici en ce moment, je goute chaque chose des qu'elle arrive! Je me surprend même a commencer d'aimer le soleil sur ma peau... Alors fait pareil ne t'inquiete pas de l'avenir mais du présent...

Il se tut, enleva son piwafwi et avança dans la lumière du soleil, se tenant debout et regardant le ciel au loin.

- Tu vois? ce n'est vraiment pas compliquer c'est même surement stupide pour toi, mais moi qui est vécu tant de tant dans lemonde souterrain, lorsque le soleil imprègne mon corps, je me sen bien et je ne me soucie pas de l'avenir je vis le présent...

Encouragée par les paroles réconfortantes du jeune homme, Saphyr murmura, pensive :

- Oui... Tu as sûrement raison. Vivre le moment présent, sans se soucier du lendemain, ni des conséquences...

* Peut-être a-t-il raison, après tout... On ne vit qu'une seule fois... *

Il sortit un curieux parchemin et y inscrit rapidement quelque mot dans sa langue puis le rangea. Il se remit a l'ombre des arbres s'étira et demanda d'une voix tremblante/

- Et a présent ou iras-tu? Et que compte tu faires?

Saphyr réfléchit quelques secondes avant de répondre :

- Honnêtement... Je n'en ai pas la moindre idée. Comme je ne connais absolument pas cet endroit... De toute façon, je n'ai nulle part de spécial où aller...

La jeune fille se releva, puis balança son sac de toile sur son épaule avant de se retourner vers Pharaun :

- Toi qui connais mieux cet endroit que moi, vers où veux-tu aller?

Le drow pris une orbe qui semblait constituer d'eau. Des limbes bleutés et tournoyantes jetais sur le mages des reflets sombre accentuant les traits de son visage. Il la reposa delicatement soupira et dit d'une voix contrite:

- En réaliter jerrais sur la route...j'esperais te revoir..

Il baissa promptement la tete

"Pourquoi je lui dit sa moi?!"

Il repris d'une voix tendue:

- Je suis tomber sur ces ruines et elle m'ont intrigué, elle parle de ma Déesse des membre dema race y ont vraissemblablement vécu se qui m'étonne...

Saphyr leva des yeux perçants vers le jeune homme.

- Tu espérais donc me revoir, après ce que je t'ai fait sur la plaine?, murmura-t-elle, étonnée.

Elle s'avança vers lui, puis continua :

- En fait... Disons que mes intentions personnelles ne comptaient peut-être pas de te revoir, mais à présent... Je suis plutôt heureuse de l'avoir fait...

Elle rougit, puis baissa les yeux.

Il rit en se remémorant la façon dont la jeune femme l'avait tenue en echec et ses yeux séilluminèrent étrangement.

- Oh sa se n'etait rien, juste une petite ecorchure... Eh bien oui je souhaitais te revoir...

" Pour venger l'affront et te tuer au départ...j"y était résolue! La seule humaine qui m'ai ainsi humilié... Mais je sais a présent que je ne peu lever la main sur elle, et je suis heureux de ne lavoir jamais fait..."

Sortant de sa rêverie il regarda Saphyr et lui dit

- Allons tu ne souhaitais donc pa me revoir? je ne t'ai suremen pas fais bonne impression la première fois et je ne peu que te comprendre...

Saphyr releva la tête, faisant virevolter quelques mèches de cheveux derrière elle.

- On dit qu'une première impression est celle qui reste... dit-elle avec un sourire en coin. Dans ce cas-ci, on ne peut pas dire que cela s'applique... Puis, après une pause, elle ajouta: Je t'aime bien, tu sais?

- Eh bien je l'esperais a vrais dire! Mais le faite que tu n'est pas chercher a m'égorger et que je ne sois pas a terre me semblait asser eloquent en vérité. Et moi aussi je t'aime bien Magicienne...

Il prit son petit sac a dos et le mit sur ses epaules. Il jeta un regard a Saphyr et ajouta:

- Si tu souhaite partir je suis pret a te suivre...

Réajustant son sac, elle se retourna.

- Parfait. Vers où allons-nous, mon cher?, demanda-t-elle avec un léger sourire.

* Je... Je devrais lui dire... *

Le mag saisi l'air étrange de Saphyr.

- Que se passe t'il tu semble troublée quelque chose ne vas pas..? et j'ais dit que c'est moi qui te suivrais..

il sourit

Saphyr secoua violemment la tête.

- Nonon...! Tout va très bien! Allons-y! On se rend où?, ajouta-t-elle préciptemment.

" Pourquoi ment elle...?Elle n'as toujours pas confiance...."

- Oh euh eh bien ou tu veux...

Semblant sortir brusquement de ses pensées, Saphyr secoua violemment la tête, puis resserra sa poigne sur la courroie de son sac.

- Ah... Eum... Parfait... Alors dans ce cas, j'aimerais bien me rendre de l'autre côté de la montagne... Si nous partons maintenant, nous serons sûrement là avant la tombée de la nuit!, termina-t-elle en souriant.

Elle ajusta sa cape, puis tourna les talons dans un bruissement d'étoffe.

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